Espaces Galilée

Centre de Création pour Musique et Danse

Au campanile de l'église Notre-Dame-de-Grâce,
l'un des plus anciens studios de danse à Montréal.


PATRIMOINE DE LA DANSE
En quoi peut-on le protéger?
Aire de repos à l'étage des studios Aire à l'entrée des studios de danse et de percussions Studio de danse: côté fenêtres Studio des percussions Administration Studio des percussions: vue côté fenêtres Étage des studios, côté Est Administration Espaces Galilée - Centre de Création pour Musique et Danse La NDG Church

Vue de l'extérieur, rien n'indique que l'église Notre-Dame-de-Grâce abrite un studio de danse occupé par cette discipline depuis près de 30 ans.

Le campanile, qui fait partie de cette église, abrite en effet un studio où la danseuse et professeure émérite, Helena Voronova, a établi son école en 1974. En 1994-95, le curé Fernand Patry, avec l'appui de la paroisse, invitait Richard Tremblay et Bruno Paquet à y mettre sur pied un Centre de création pour musique et danse. Plus tôt, en 1956, Henri Bradet, alors curé de la paroisse, invitait Ludmilla Cheriaeff et sa compagnie, Les Grands Ballets Canadiens, à venir travailler la danse dans un édifice voisin du campanile, le Manoir, alors propriété de la paroisse. Avec les Bradet, Patry et d'autres pasteurs, la paroisse Notre-Dame-de-Grâce a donc contribué avec des artistes à créer et développer des lieux pour la culture dans ce quartier de l'ouest de Montréal.

Un espace exceptionnel aménagé par des artistes qui, sur des décennies et avec l'appui de personnalités, ont façonné un studio unique à Montréal, dédié à l'art et au contact des cultures.

Le campanile est relié par une annexe à l'église. Cet ensemble unique abrite un studio de danse de 40 x 25 pieds et un grand studio de percussions. Les Espaces Galilée, Centre de Création pour Musique et Danse occupent cet espace depuis 1994. C'est là que sont rassemblés le Kathakali et ses percussions, autour de la collaboration de deux créateurs montréalais. Le Kathakali est une danse-théâtre de l'Inde étudiée par des artistes du monde entier, autant en théâtre, en danse qu'en musique. Des créateurs comme Arianne Moushkine, Maurice Béjart, Peter Brook, Eugenio Barba et autres ont emprunté à cette forme. Richard Tremblay, chorégraphe québécois et co-directeur des Espaces Galilée avec le percussionniste et compositeur Bruno Paquet, a créé l'Iliade dans ce style de danse-théâtre, apportant une contribution majeure à la création, au Kathakali et au contact des cultures.

Avec le veillissement de la population, les églises sont désertées et un certain nombre d'entre elles sont inutilisées la plupart du temps. Que faire avec cet immense parc immobilier qui s'est vu financé par l'état pour son entretien et sa préservation comme patrimoine culturel? Comment l'État peut-il justifier les sommes qu'il y investit? Ces espaces peuvent-ils être reconvertis?

C'est sans doute pour répondre à des questions de cet ordre que le Ministère de la culture et l'archidiocèse de Montréal s'entendaient, en novembre 2001, afin de reconvertir des espaces disponibles dans les églises à des fins culturelles et communautaires. Cette entente avait aussi pour but de consolider les espaces culturels existants qui s'y trouvaient. Car, en effet, si les églises peuvent bénéficier de l'aide du ministère de la culture, il serait pour le moins illogique qu'elles profitent de subventions pour la reconversion des espaces de culte en nouvelles infrastructures culturelles si, de l'autre côté, elles s'exerçaient à démanteler les infrastructures culturelles existantes.

Quel est le but véritable de l'entente de novembre 2001? Servira-t-elle de façade au financement des églises sans retour tangible pour les organismes artistiques et culturels qui y contribuent? L'avenir le dira. Pour l'instant, on ne sait pas vraiment en quoi les propriétaires d'églises s'engagent; pas plus que le ministère, d'ailleurs. Quel est le sens à long terme de l'implication des organismes culturels dans l'aménagement et la reconversion des lieux de culte? En fait, quelle place leur fait-on dans ce processus? Quel est l'engagement à long terme? Aucune réponse concrète n'a encore été donnée à ces questions.

Êtes-vous concerné par cette problématique d'intérêt public? Souhaiteriez-vous, en tant qu'artiste ou comme citoyen, que se développent des espaces culturels dans les églises et que ces espaces soient protégés? Les organismes culturels qui travaillent dans ces espaces, dont les Espaces Galilée, Centre de création pour musique et danse, ont besoin de votre appui d'autant plus que, déjà, les studios pour les artistes de la scène se font rares à Montréal.

Le campanile de l'église Notre Dame de Grâce est un exemple caractéristique pouvant servir de modèle aux espaces culturels implantés dans les églises.

Envoyez une lettre d'appui ou témoignage
au Centre de Création pour Musique et Danse qui occupe ces locaux afin qu'ils demeurent au service de la communauté artistique. Merci de nous manifester votre appui en vue de protéger les studios du Campanile Notre-Dame-de-Grâce, l'un des éléments originaux du patrimoine artistique montréalais.
 Cliquez ici pour envoyer un courriel à vos ami(e)s et les inviter à appuyer les Espaces Galilée!

Extraits de lettres d'appui
Les belles surprises
du courrier...


La Judson Church, Greenwich Village - Note historique
Avertissement servi par une grand-mère à son petit fils, ministre baptiste à la Judson Church, qui encourageait la danse dans son église: "A praying knee and a dancing foot never grew on the same leg."
(Jack Anderson, Ballet and Modern Dance; A Concise History. Princeton Book Company, 1992. p. 187)


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